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Notre-Dame de Paris: les tweets anti-Blancs de dirigeants de l’Unef scandalisent les internautes


Deux membres haut placés du syndicat étudiant ont violemment moqué le recueillement national qui a accompagné l’incendie de Notre-Dame de Paris. Ambiguë hier soir, leur présidente Mélanie Luce déplore ce matin au Figaro «des positions qui ne sont pas celles de l’Unef», alors que l’association Avocats Sans Frontières va porter plainte.

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«Je m’en fiche de Notre Dame de Paris car je m’en fiche de l’histoire de France je sais pas quoi». Voilà le tweet qu’Hafsa Askar, la vice-présidente de l’Unef Lille, a posté à 19:59, une heure seulement après le début de l’incendie. Trois minutes plus tard, celle-ci poursuivait ses invectives, toujours plus violentes: «Jusqu’où les gens vont pleurer pour des bouts de bois? [...] Vous aimez trop l’identité française alors qu’[...]objectivement c’est votre délire de petits blancs». Et une demi-heure après, le membre du bureau national Édouard Le Bert y est allé de sa saillie moqueuse: «Ça y est drame national, une charpente de cathédrale brûle».

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Dans un premier temps, Mélanie Luce, présidente de l’Unef, a commencé par défendre les membres de son bureau en précisant que «rien ne justifie d’insulter, de harceler, de menacer de viol et de bien d’autres choses les personnes qui ne sont pas d’accord. Pour rappel, le viol est 1 crime qui touche 16% des femmes et détruit des vies, pas un étendard à brandir contre quelqu’un avec qui on est en désaccord». Cette notion de «désaccord» a enflammé de nouveau les internautes, qui ont été plus de 400 à répondre, souvent violemment à ce tweet.

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Mélanie Luce affirme enfin qu’une réunion va avoir lieu «dans les prochains jours» pour décider de l’avenir de ces deux membres de l’association, à qui elle a demandé hier soir de supprimer les tweets. «On essaie de faire attention aux personnes qu’on recrute, mais notre objectif principal est aussi l’éducation populaire. Nous ne sommes pas là pour dire, ‘tu as dit ça, donc tu t’en vas’, mais plutôt pour former nos militants».

Président de l’association Avocats Sans Frontières, l’avocat et essayiste Gilles-William Goldnadel, qui écrit notamment des chroniques pour Le Figaro, a annoncé sur Twitter qu’il allait porter plainte contre le syndicat étudiant. «Une présidente voilée, des camps racisés et une membre de son bureau national qui moque la douleur du peuple français et insulte les blancs, moi je trouve l’UNEF en parfaite cohérence, a -t-il écrit. Avocats Sans Frontières portera donc plainte avec la même cohérence.»


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